/image%2F0853609%2F201312%2Fob_bbacf233188b7670e11787752bebe29d_luciwassi.jpg)
Initiée par les membres de l’association Camerounaise de l’Isère, cette marche qui s’est tenue le 8 mars 2015, s’inscrit dans le cadre du soutien aux forces armées, qui au front, luttent contre la secte islamique Boko Haram.
Depuis plusieurs mois, le Cameroun est en guerre. Frappé dans sa partie septentrionale par la secte islamique Boko Haram, l’Etat a à cet effet, mobilisé des troupes armées pour la protection de l’intégrité nationale et notamment des personnes installées dans cette zone. Depuis cette rude bataille des morts se comptent par milliers dans les différentes parties. Par conséquent, impossible pour les citoyens de rester insensibles. C’est dans cette logique, que s’inscrit la marche baptisée, « marche citoyenne pour la paix au Cameroun et contre Boko Haram », qui s’est tenue ce 8 mars 2015 à Grenoble. Pour la circonstance, de nombreux étudiants Camerounais auxquels se sont joints plusieurs autres, des tchadiens, ivoiriens, gabonais, guinéens, sénégalais, nigérians, marocains, pour ne citer que ceux là, ont effectué une marche de soutien. Preuve que la sécurité en Afrique est une volonté commune pour l’ensemble des africains.
Partis de la gare Snfc de grenoble à la gare de verdum, ils ont pendant 1h30 d’horloge manifesté leur soutien aux victimes de cette barbarie. Une marche au cours de laquelle, on pouvait lire des messages forts tels que, « non à Boko Haram », « la paix en Afrique et la paix dans le monde » « non au terrorisme ».
Quelques motivations de ladite marche, déclinées par les initiateurs, «… manifester notre solidarité par rapport à ce qui se passe dans l’extrême nord du pays, exprimer notre compassion à toutes les victimes et leurs familles, apporter notre soutien moral aux éléments de forces armées et de défense qui se battent courageusement au Front ». Dans le même ordre d’idées, Le président de l’association Camerounaise de l’Isère décline les mobiles de cette initiative. « L’un des enjeux d’un tel évènement est de permettre à celle et ceux pour qui la guerre est éloignée, de participer à travers un acte social et sociétal qui est ce rassemblement », explique Fred Fobo Onanina.
A la suite de cette marche, un effort de guerre est annoncé dans les jours à venir.
Lucienne Wouassi
