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Les services des assurances pour toucher le plus grand nombre et précisément les couches défavorisées, se lancent désormais  dans la digitalisation et la micro assurance.
 C’est le défi que se lancent désormais les membres de la fédération interafricaine des assureurs conseils. Réunis à Douala  du 16 au 19 octobre 2017, dans le cadre de leur 11ème assemblée générale annuelle, il est question pour ces derniers  de réfléchir sur la stratégie de pénétration des produits d’assurances à la dématérialisation. Et pour y parvenir, la digitalisation et la micro assurance sont évoquées ici comme les pistes de sortie, d’où le thème, « le courtier d’assurance à l’heure de la micro assurance et de la digitalisation ».   En effet, on apprend que la principale difficulté à laquelle est confrontée cette profession réside en la nécessité de fédérer les associations locales.  Il faut cependant maximiser les revenus, optimiser les relations avec les assureurs et trouver les voies et moyens de développement de ce secteur.  Et de ce qui nous revient, à cette ère du numérique,  la digitalisation va permettre de limiter les pesanteurs liées à la paperasse. « Il s’agit de faire en sorte que les assureurs profitent de l’informatique, de la téléphonie mobile pour vendre leur produit », précise Blaise Ezo’o Engolo,  Directeur national  des assurances au Cameroun.    En effet, les travailleurs pauvres en Afrique représentent environ 700 millions de personnes, soit environ 25 milliards de dollars. Une situation qui représente un potentiel énorme pour la micro assurance en termes de volume, de produits innovants offrant à la fois une réelle plus-value aux clients et notamment une rentabilité  aux assureurs, avec une demande orientée vers la santé, le décès, l’agriculture, l’accident et la propriété.   C’est dans ce sens que la micro assurance, nous dit-on, va permettre aux personnes défavorisées de bénéficier des services d’assurance qui jusqu’ici ne sont pas pris en compte. « Cette micro assurance vise à faire en sorte que les couches défavorisées payent les petites primes contre une couverture peut être plafonnée, mais en tout état de cause, il s’agit de permettre avec de petits moyens qu’ils ont d’être aussi assurés », a ajouté le directeur.  Les travaux de Douala vont donc permettre de passer  en revue, entre autres les enjeux et intérêts de la micro-assurance, l’opportunité de la digitalisation pour les courtiers, l’importance de la communication et du marketing dans la sensibilisation des potentiels assurés.  
 Lucienne Wouassi
les assureurs en conclave

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