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Organisation internationale du travail: Le directeur régional d’Afrique au Gicam

Dans le cadre de sa première visite au Cameroun, Aeneas Chuma Chapinga a rencontré de nombreux chefs d’entreprises, ce mercredi 10 mars à Douala.

« Mieux s’informer sur la situation politique du Cameroun et les perspectives socio-économiques de l’Afrique centrale, en général et du Cameroun en particulier, ainsi que le renforcement de la coopération entre le Cameroun et L’Organisation Internationale du travail autour de la problématique de l’emploi et du travail décent », voilà l’objectif principal de la visite du directeur régional de l’Oit au Cameroun. Arrivé en terre Camerounaise depuis le 1er mars 2014, il a rencontré tour à tour, les membres du gouvernement, les organisations syndicales sur les questions liées à l’emploi au Cameroun. De ces multiples rencontres, il ressort clairement que le problème de l’emploi en général et celui des jeunes en particulier reste encore préoccupant. Au Cameroun, plus de 70% de l’économie est concentrée dans le secteur informel et il y’a note-t-on un décalage entre l’offre de travail et la professionnalisation.

Il est donc question pour cette organisation apprend-on, d’identifier des domaines dans lesquels elle peut apporter une valeur ajoutée. De même la présentation des grands axes de la réforme des structures de terrain de l’Oit et l’exposition de sa vision en Afrique, est l’un des motifs de cette visite. Si les conditions de l’emploi au Cameroun comme dans plusieurs autres pays de la sous-région restent précaires, la question sur l’amélioration des compétences a été pareillement au centre des échanges entre le directeur et les membres du Gicam. Selon lui, il est capital d’assurer une bonne formation des jeunes pour que la qualité de l’offre soit en adéquation avec la demande. Et comme réponse à cette problématique, l’Oit pense bien apporter sa contribution. « Nous allons travailler pour mettre en place un système et donner aux jeunes les compétences nécessaires pour les emplois. Nous allons aussi préparer les jeunes à pouvoir créer leur propre entreprise avec le renfoncement de leurs compétences », explique Aeneas Chuma Chapinga.

Au cours de cette assise, le Gicam a profité pour indiquer sa contribution en matière d’amélioration de l’emploi au Cameroun. On retient que depuis bientôt trois années, le groupement a œuvré à la mobilisation des acteurs pour l’accélération de la croissance avec comme objectif le gain d’au moins un point de croissance chaque année. Y allant l’organisation du symposium des organisations patronales africaines, l’appui à la mise en œuvre de la convention Gicam/minsanté pour la lutte contre le Vih et le sida au Cameroun, l’appui à la réalisation d’une étude sur la promotion de la sous-traitance, l’organisation de deux sessions de formation sur l’approche Germe pour les femmes employeurs, sont quelques pistes. Des questions autour des droits de la grève ont été évoquées, Prosper Hiag président de la commission sociale du Gicam pense que, « la grève est ce qui doit être fait après toute tentative de négociation. C’est pourquoi avant de s’engager il faut d’abord mettre en avant le dialogue social ».

Lucienne Wouassi

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