Infrastructure L’inauguration du centre régional de météorologie prorogée

17 Octobre 2014

A l’origine de ce prolongement, le retard dans la livraison du chantier.

C’est le constat fait par le ministre des transports Robert Nkili au cours d’une visite ce lundi 13 octobre 2014 à Douala. Le Cameroun abritera bientôt le centre régional de météorologique de l’Afrique Centrale. Prévu initialement pour être inauguré en fin d’année 2014, et plus précisément au mois de décembre, la visite de Robert Nkili ce jour a permis d’évaluer l’avancement des travaux. En effet l’immeuble r+3 qui abritera les locaux de ce centre, situé à Bonanjo, à proximité de la délégation des transports, est à l’heure des derniers réglages. Par conséquent le rendez-vous pris pour l’inauguration ne sera pas respecté. « Je suis venu voir, s’il est possible de l’inaugurer en décembre. Mais il y’a encore des finitions et il est possible qu’on décale », précise le ministre. Le bâtiment flambant neuf a encore besoin des dernières touches pour être opérationnel. Malgré le retard qui est signalé sur ce chantier, Robert Nkili ne cache pas sa satisfaction. « L’élément majeur c’est que nous avons ici une structure performante. Le Cameroun peut s’en enorgueillir, car nous avons un centre capable d’accueillir le centre régional de météorologie», ajoute-t-il. Après la visite dudit bâtiment, c’est le sous centre de Recherche et de Sauvetage Maritime qui était le prochain point d’arrêt du ministre et de sa suite. Ici on apprend que l’Organisation Maritime Internationale a fait un don au Cameroun d’un certain nombre de matériel. Ce matériel proprement dit, est géré à Douala par le conseil national des chargeurs avec le concours du Port Autonome de Douala et l’autorité Portuaire Nationale apprend-on. De ce qui ressort de la visite du ministre, tout le matériel reçu n’est pas fonctionnel. L’un des appareils qui jouent un rôle important laisse-t-il entendre, a un problème de réglage. Un matériel qui vient doter le Cameroun de la capacité à pouvoir détecter les navires en détresse. « Le Cameroun s’est réjouit d’avoir été choisit pour qu’à partir de Douala, qu’on soit capable de détecter les navires en détresse à travers le monde. On doit former des jeunes gens pour faire ce travail… », conclût Robert Nkili qui annonce également une séance de travail avec le Conseil National des Chargeurs ce jour à Douala. Lucienne Wouassi,