Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Insalubrité:  Les immeubles de la sic en maillot jaune

Insalubrité

Les immeubles de la sic en maillot jaune

Bâtiments sales, alentours envahis par les mauvaises herbes, écoulements des fosses sceptiques, voilà à quoi ressemblent les immeubles de la société immobilière du Cameroun (Sic) à Douala.

Bonamoussadi ce mercredi 2 avril 2014, il est un peu plus de 11 h, non loin de l’agence de la Sic installée dans ce quartier. Ici sont construits plusieurs immeubles par la société immobilière du Cameroun. A distance on croirait avoir à faire à des maisons abandonnées. Oh que non, car on peut observer les ouvertures de certains appartements ouvertes et les vêtements séchés au balcon. C’est clair, ces immeubles sont réellement habités. Une vue des bâtiments laisse conclure que l’insalubrité a atteint un niveau notoire ici. Y accéder n’est pas également une mince affaire, il faut braver les herbes qui ont remplacé le gazon. En effet les mauvaises herbes ont envahi l’entrée et les alentours des immeubles, laissant juste des pistes qui servent jusqu’ici d’accès. L’insalubrité a fait son nid et l’apparence des appartements en dit long. Difficile de cerner la couleur d’origine. Du simple regard, les bâtiments n’ont certainement pas reçu des coups de peinture depuis plusieurs années. La peinture d’origine quant à elle, est mêlée à la crasse et donne une couleur noire au bâtiment qui laisse à désirer. Derrière cet aspect flagrant, une eau polluante et puante, empeste le quartier. La forte odeur que dégage celle-ci, ne laisse aucun passant insensible. Une eau qui vient d’ailleurs créer une marre noire au rez-de-chaussée. En fait cette eau qui ruisselle, provient de la fosse sceptique de ladite cité. Pour certains occupants même si le mal est profond, il vaut mieux garder le silence et suffoquer. Mais d’autres par contre s’insurgent contre les conditions de vie dans les appartements de la Sic. Des appartements dont l’aspect physique est similaire au cachot de rat ou de souris. Pourtant ce sont bel et bien des fonctionnaires et travailleurs du secteur privé qui occupent les différents appartements. « C’est vraiment désolant qu’au centre d’un quartier comme Bonamoussadi, qu’on ait des appartements presque abandonnés. On est envahi par les herbes, les odeurs qui viennent de la fosse sont insupportables. Le bâtiment est déjà dans un état vraiment délabré », indique une locataire sous cape.

Comme ici au camp Sic de Bonamoussadi, les autres immeubles de ladite entreprise, à savoir ceux construits Maképè, et Nkotto rencontre les mêmes problèmes.

Rendu dans à la direction de la Sic, pour mieux comprendre, notre reporter a été prié de revenir plus tard : « le directeur est absent, son numéro est personnel, vous pouvez repasser plus tard pour demander une audience », a répondu son secrétaire.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :