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~~Ils sont réunis pendant trois jours, dans le cadre de la 1ère réunion de groupes de plaidoyer sur les finances locales et services essentiels.

Les pays francophones d’Afrique ont en commun le principe de décentralisation. En effet ce processus de décentralisation en question, entraîne la dévolution de compétences de l’Etat vers des autorités décentralisées. Ainsi l’éducation, la santé, la voirie, l’assainissement, l’accès à l’eau, l’entretien des infrastructures entrent désormais dans l’exercice des élus locaux. Entre temps, l’évolution des modes de vies et les situations locales et internationales font naître de nouvelles problématiques. Et désormais, il faut adopter les villes au changement climatique, et assurer le bien-être des populations. Mais ces communes dans cet exercice, sont confrontées aux difficultés, telles que les ressources nécessaires pour financer les infrastructures. Dans cet élan, il nous revient que les recettes sont mobilisées à un niveau très faible du potentiel fiscal et pour sortir de ce bourbier, la rencontre qui se tient du10 au 12 mai, s’inscrit comme une piste de solution. Il s’agit pour les participants qui viennent entre autres du Cameroun, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso et l’union européenne, d’échanger sur l’amélioration du financement local. Pour Fritz Ntone Ntone , délégué auprès de la Communauté Urbaine de Douala, ces assises sont un moment de partage d’expériences et même si les contraintes à la finance locale sont réelles, il faut être innovant. « Nous devons au niveau local être beaucoup plus inventifs et recherchés toutes les formes de financements pour les ressources qui peuvent amener nos capacités de mise en œuvre de nos activités sur le terrain. Mais il est question d’outiller les communes, les magistrats municipaux dans la conception des grands dossiers de plaidoyer auprès des grands organismes, des grands bailleurs de fonds et sur ce point bien précis, la ville de Douala est avancé dans le montage de ce genre de dossier, par rapport à la banque mondiale, et l’agence française de développement et nos assises concerne l’union européenne qui appuie l’association des maires francophones », déroule le délégué. Et pour Pierre Baillet, secrétaire général de l’Association Internationale des Maires Francophones (Aimf), le but de cette opération est de montrer cette complémentarité entre les Etats et les collectivités locales. « Le Maire et les représentants locaux ont une parfaite connaissance des attentes et des besoins des populations et notre souci c’est de renforcer leur autorité, leur capacité de dialogue », précise-t-il. En effet, le partenariat stratégique Aimf/Union européenne vient en appui aux magistrats municipaux. Ainsi les communes pourront mieux identifier les problèmes dans plusieurs secteurs. Les travaux qui se sont ouverts à Douala ce 10 mai, étaient présidés par Julien Doret Ndongo, ministre délégué auprès du ministère de l’administration territoriale chargé des collectivités. « Il est question de poser les problèmes à plat, de rechercher et identifier les solutions les plus appropriées, de façon à permettre à la voix des collectivités locales d’être prise en compte et de se faire entendre tant au plan national qu’international. Et en perspective, il est bon pour nous qu’à l’issue des travaux des solutions appropriées soient abordées et que les recommandations soient prises », décline le ministre délégué.

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