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Edgard Alain Mebe Ngo’o: « Lorsqu’on a posé le bon diagnostic, on peut envisager une solution thérapeutique qui est très appropriée »

Après un séjour de 4 jours dans la cité économique, le ministre des transports suite à sa visite de prise de contact fait le bilan et revient notamment sur le cas des entreprises sinistrées.

Monsieur le Ministre, c’est votre première visite de prise de contact avec les entreprises et les acteurs du transport dans la capitale économique. Alors que peut-on retenir de ce séjour ?

Je suis venu achever mes visites de prise de contact à Douala, et je suis satisfait parce que tous les objectifs que j’ai assignés à cette visite ont été atteints. Je devais prendre contact avec les services déconcentrés, les organismes et les sociétés placés sous la tutelle du ministère des transports. Je n’ai certainement pas pu tout voir, mais je crois que j’ai vu l’essentiel. J’ai rencontré les principaux responsables, j’ai même rencontré leur collaborateur et à chaque étape, j’ai tenu une séance de travail pour faire une évaluation de la situation et communiquer aux uns et aux autres, les grandes directives et les attentes du gouvernement.

Vous avez été à Camairco, est-ce que la compagnie pourra décoller d’ici peu ?

Parmi les sociétés qui relèvent du ministère des transports, je me suis rendu à Camairco. Ce que j’ai dit étant dans cette structure, je le répète volontiers. A savoir que le président de la République en fait une affaire personnelle. J’ai même illustré cela en disant que le dossier de Camairco n’est pas seulement posé sur sa table, il a sous son aisselle. Quand le président de la République est déterminé, moi qui suis son collaborateur, d’ailleurs dans ces conditions, je me considère en service commandé et je crois que Camairco doit pouvoir décoller et le faire durablement.

Le Cameroun a acquis deux avions il y a peu de temps, mais ils ne sont toujours pas disponibles. Le directeur de la compagnie l’a d’ailleurs relevé dans ses doléances, à quand la mise en exploitation des Ma 60?

Camairco dispose actuellement d’une frotte de trois avions, à savoir le Dja, et puis deux autres Boeing 737 qui sont des avions de location. En revanche, les Ma 60 ont été acquis par l’Etat du Cameroun et mis à la disposition de Camairco. Le problème qui se pose en ce qui concerne ces deux avions c’est la certification technique, c’est la condition sine qua non, pour que ces deux avions se mettent en vol et en exploitation au profit de Camairco. Les instructions ont été données pour que cette certification intervienne dans les meilleurs délais possibles, pour que ces deux avions intègrent effectivement la flotte de Camairco.

Vous l’avez constaté au cours de cette visite, le Chantier Naval et Industriel du Cameroun est également sinistré. Comment sortir de l’impasse pour cette entreprise?

Toutes ces sociétés que j’ai pu visiter ont leurs difficultés, et ce que j’ai dit partout, c’est qu’une entreprise qui connaît des difficultés, ce n’est pas une fatalité. Il faut pouvoir bien examiner ces difficultés, parce que la chose la plus importante, c’est de poser le bon diagnostic et lorsqu’on a posé le bon diagnostic, on peut envisager une solution thérapeutique qui est très appropriée, qui est judicieuse. Le Chantier Naval et Industriel du Cameroun a beaucoup de problèmes, mais ce n’est pas absolu. J’ai pris l’engagement que, en concertation avec les responsables nous allons examiner et les propositions appropriées seront faites au gouvernement qui pourra y donner suite dans la mesure et la limite du possible.

Entretien mené par Lucienne Wouassi

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