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C’est du moins le menu de l’atelier qui s’est tenu ce samedi 3 mai 2014 à la paroisse Christ Saveur de Douala. C’était à l’occasion des troisièmes journées diocésaines de la famille.
Ce sont les locaux de ladite paroisse sis au quartier Bangue, qui ont abrité cette rencontre. A l’occasion de nombreux fidèles ont répondu présents. Pour cette année, l’essentiel est basé sur les vertus, les voies et moyens pour un couple de vivre heureux. Alors, les discussions étaient axées sur deux thèmes. A savoir les étapes de la vie du couple et construire dans la vie de tous les jours. Pour les initiateurs, ces deux thématiques s’inscrivent dans un contexte où les mariages sont devenus éphémères et les divorces beaucoup plus fréquents. Une situation qui d’après le couple Kola, a pour cause le manque d’amour au sein d’un couple. Irénée et aïcha Kola, relève également que tout ce qui est précieux est fragile, par conséquent mérite une attention particulière. Alors, « il faut éviter de colporter tout ce que vous vivez dans votre foyer à vos amis, à votre famille ou aux voisins. Les gens sont jaloux de voir votre couple bien marcher », instruit Irénée Kola, président diocésain de l’apostolat de la famille, avant d’ajouter que « le bonheur n’est pas un acquis, il se construit avec le temps, et c’est une construction lente et patiente ». Il relève par la même occasion, les fondements d’une vie de couple réussi. L’amour des époux, le dialogue, la communion avec Dieu, la réalisation des projets communs, la réussite des enfants sont autant de règles à se fixer et à respecter. Un avis qui est également partagé par les panélistes. « Le couple qui veut vivre heureux doit toujours prier. Il protéger son couple à travers la spiritualité. Les difficultés ne manqueront pas, mais les couples chrétiens ont plus de chance d’atteindre le bonheur », explique une participante. Cette rencontre vise la sortie des familles de nombreux maux qui minent la société actuelle. A savoir la délinquance, l’homosexualité et le divorce.